Fondamentaux du Sarbacana dans un cadre EPS, pour les épreuves physiques du baccalauréat. (Elèves du Lycée Charlemagne, PARIS 75004)
 
« Sarbacane entre nos mains, colonne vertébrale dans notre corps... une seule et même verticalité, une seule et même présence. C'est comme si l'on tenait sa colonne vertébrale entre ses doigts.»
« Le Sarbacana active la vision périphérique en même temps que la vision centrale. La visée ne s’effectue plus par l'habituel processus linéaire d’alignement par focalisation "oeil-sarbacane-cible", mais par "défocalisation" impliquant un processus non-linéaire de perception tout azimut. A cette fin, il est fait usage d’une structure positionnée, horizontalement, à 10 cm de l’embouchure, qui participe d’un procédé optique inventé par Dioptaz, le créateur de la discipline.
Il s’agit d’un processus systémique induit par le maniement d’une forme appelée (de par son profilé) le "Phi". Ce procédé implique un tout autre protocole de lecture que les modes habituels de visée. Le principe étant de mettre en synergie consciente et simultanée des stimulus captés par des systèmes sensoriels différents. Cela permet de placer les sensations kinesthésiques en résonances synesthésiques avec la perception visuelle.

Cette forme est éprouvée par le souffleur comme une sorte de flotteur posé sur son inspiration et qui s'élève au fur et à mesure que ses poumons se remplissent (un peu comme un flotteur qui monterait avec la marée). Cette flottaison est vécue comme une assise kinesthésique pour le ressenti de la vision. Ce "Phi" étant perçu comme appuyé confortablement sur le souffle, en résonance avec l'appui des pieds sur le sol et avec l’assise dans le ventre ("hara"). La mise en relation avec le centre de la cible devenant, ainsi, le résultat d’une gestalt avec le propre centrage du pratiquant. »
«Le Sarbacana considère le face-à-face avec la cible comme recréant la quintessence des conditions de vie de chaque instant : "choisir", "décider", "agir", "atteindre un Objectif"… Mais tous ces paramètres résolus, cette fois, avec la respiration. Cette approche va permettre au souffleur d'explorer les différents types de respirations qui déterminent son entrée dans l'action, ses modes respiratoires de représentation et d'assimilation de la "réussite" ou de "l'échec", ainsi que les souffles qui induisent les différentes formes "d'intention".
En effet, une fois l'arc tendu, le coup peut s'échapper à notre insu ; malencontreusement, le doigt peut appuyer sur la gâchette d'une arme à feu. Mais l'expiration qui projette un jet de sarbacane ne peut se produire sans une intention spécifique. Eclairer, étudier les mécanismes de "l’intention" est l’un des paramètres exploré dans la pratique du Sarbacana.
Tous les types de souffles peuvent projeter les lourdes flèches Sarbacana et l'on peut souffler ces flèches dans toutes les dispositions d'esprit (anxiété, colère, catharsis, sérénité, etc.). Mais on peut observer que chaque état d'esprit n'a pas la même attitude dans la relation au but qu'il se donne à atteindre ni le même épanouissement une fois le but atteint. Apprivoiser ces divers modes respiratoires et les qualités d’attentions qu’ils induisent et qui les induisent est l'une des dimensions recherchée dans la pratique du Sarbacana.
Le mode basique sollicité en EPS est une parfaite relaxation lors de la prise de décision. »
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© La Voie du Sarbacana