L'école du souffle "Sarbacana" fête son vingtième anniversaire !
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LE SARBACANA
®
 

LE YOGA DE LA PRISE DE DÉCISION©

Les Flèches dioptaz-sarbacana
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«Le "Sarbacana" est au tir à la sarbacane, ce qu’est le "kyudo" au tir à l’arc.»

" Tirer avec la technique améliore le tir, mais tirer avec l'esprit améliore l'homme."      

Spécificités du Dioptaz'sarbacana

 

Parfaite symbiose entre la méditation et l'action, le Sarbacana est une école du souffle qui met en évidence le fait qu'apprivoiser l’instantanéité de la prise de décision par le souffle est primordial pour l’entrée dans l’action. A cette fin, il révèle, explore et éduque une dimension clef de la respiration : le "D.E.P. - V.E.M.S."[1].
Cette approche totalement nouvelle et unique au monde a été inventée en 1991, par un Français Michel-Laurent Dioptaz (Chercheur protéiforme et Créateur de renommée internationale.
)
(Pour + d'infos voir le site: dioptaz .com)

Jusqu’à présent, dans la pratique d’un sport, il était considéré et entraîné essentiellement la dimension endurance du souffle sans jamais vraiment prendre en compte ni cultiver cet autre aspect de la respiration : le Débit Expiratoire de Pointe ( le D.E.P. et le V.E.M.S. [1] ), cette expiration puissante d’un  1/10èmede seconde, qui dynamise et accompagne le geste lors d'une action soudaine et décisive, que ce soit lors d'un lancer, dans la frappe d'une balle à la main, au pied ou lors d’un appel du pied sur le sol pour sauter, courir, etc…
Le Dioptaz'sarbacana est une école du souffle qui éclaire et propose à la maîtrise cette micro-fraction d’instant où se produit ce jaillissement de "souffle-énergie-décision".

Cette nouvelle discipline se révèle être la première et la seule, à visiter,  entraîner et éduquer, cette dimension essentielle de la respiration le "DEP-VEMS". Nommé la "Depcision"   (contraction de "D.E.P." et de "décision" ) par les pratiquants de cette discipline. 

 
Un "DEP-VEMS" est obtenu en expirant le plus rapidement possible, par la bouche, la totalité du contenu des poumons. Cette expiration puissante se réalise par une poussée, très rapide, du couple abdomino-diaphragmatique vers le haut. Afin que le "souffleur"  puisse visiter ce processus, il doit produire des expirations ventrales très puissantes. A cette fin, le Sarbacana utilise des sarbacanes de gros calibre : 17,2 mm (16mm minimum pour l'EPS)et des flèches 3 à 10 fois plus lourdes (de 7g à 20g) que les flèches de sarbacanes traditionnelles. Ces flèches sont conçues et perçues comme des "haltères du souffle ©".
  (7g étant le poids retenu pour l’EPS  en classe de secondes, premières et terminales, ainsi que pour l’examen du Baccalauréat. Les flèches de 8g jusqu’à 20g, ,sont utilisées pour entraîner la depcision des sportifs de haut niveau).

L'exploration de ce jaillissement de "souffle-énergie-décision", la maîtrise de cette qualité de présence où lâcher-prise et prise de décision ne font plus qu'un, permet l'actualisation de cet état d'éveil intérieur que les Anglo-Saxons appellent le "flow" "la zone", cet état de grâce que la communauté scientifique nomme la "ZOFI" (Zone Optimale de Fonctionnement Intérieur ou Zone Optimale Individuelle de Fonctionnement "ZOIF").

 
 
 
LE SARBACANA au MUSĒE NATIONALE du SPORT

 

 

 
Le Sarbacana épreuve EPS baccalauréat
 
EPS bacccalauréatNos Instruments 3: Phi -Sarbacanes
 
SARBACANA au BACCALAUREAT
 
PIETRAGALLA

Sarbacana évaluations au bac revue EPS 2011

 

 

Genèse du Sarbacana®

Au milieu des années 1970 dans le cadre de ses recherches sur l’Art dans le champ des sciences cognitives (Le Trans-Art®), Michel-Laurent Dioptaz part à la rencontre des Chamans. Cela le mène aux Philippines, en Indonésie, en Amazonie. De ses rencontres avec les peuples de la sarbacane, et à partir de ses recherches et ses souvenirs d’enfance, vont naître un éclairage et un usage totalement nouveau de la sarbacane.
Profondément convaincu que la connaissance de la respiration est le chemin de la conscience et de la maîtrise de soi, il incorpore cette recherche dans sa pratique journalière du Zazen et du Qi gong. Il pratique seul durant quelques années. Puis, des pratiquants d’arts martiaux, du zen, apnéistes, des chanteurs, instrumentistes, danseurs… vont s’intéresser à cette discipline et le rejoindre. En 1991, M.L. Dioptaz ouvre, dans son atelier d'artiste de la forêt de l’Hautil à l’ouest de Paris, le premier dojo au monde consacré à l’étude et à la pratique de la sarbacane et de la Depcision.
L’ouvrage consacré à cette discipline (paru en 1998) est préfacé par :  Marc de Smedt, Gilles Farcet et le Maître Zen Rinzaï : Taïkan Jyoji ( 5ème Dan de Kyudo) qui écrit « Nous sommes avec Sarbacana face à un nouvel outil de réalisation. La naissance d’un nouveau Dō..»

DÔJÔ-SARBACANA

Les sarbacanes Sarbacana®

Fondements

Lors de l'expiration, la sarbacane nous est  comme... instinctive. Naturel prolongement de la bouche, telle une extension des lèvres accompagnant le souffle. Un geste du souffle si tangible en esprit, que la Vie semble l'avoir concrétisé "trompe" chez les insectes, les éléphants, les mollusques... C'est ainsi qu'avec le tube d'un stylo-bille, avec celui d'un bambou, du fin fond de la classe, au fin fond des forêts vierges, tous les enfants du monde ne manquent pas d'inventer-réinventer la sarbacane. Elle est comme le premier geste du souffle créant l'outil.

De ce fait, la sarbacane est l'un des instruments premiers de notre humanité. Puis nous enfouissons la sarbacane dans nos souvenirs d'enfance... Probablement afin d'augmenter l'efficacité de ses chasses et de ses guerres "d'adulte", l'Homme a fait souffler la poudre à canon dans ce bout de tuyau où soufflait sa bouche... et oublié la force explosive de son souffle.
De plus, dynamisé par d'évidentes raisons de survie et par son goût pour la compétition, l'Homme a fait porter son attention essentiellement sur les résultats et gratifications obtenus par l'effet des projectiles sur le but à atteindre. Ainsi récompensé-fasciné par ce qui se passe "là-bas", dans la cible, les inventions et évaluations se réalisèrent (et se réalisent) dans cette seule perspective. C'est probablement pourquoi, regardant dans cette seule direction, les étonnantes applications de la sarbacane sur la compréhension des mécanismes du souffle liés à la conscience, et ceux de la prise de décision liés au souffle, n'avaient encore jamais été explorées jusqu'à présent.

Michel-Laurent Dioptaz a fait faire une galipette à notre attention pour la retourner vers l'autre extrémité du "tuyau", celle qui se tourne vers le tireur. Ainsi, en plaçant le but "ici" et non "là-bas", on peut constater que nous avons là un prodigieux instrument directement branché sur l'intelligence du souffle. Et que, grâce à cet accessoire, l'on peut visiter et développer tous les aspects de cette intelligence.

La sarbacane y est perçue comme le prolongement naturel de la colonne de souffle et considérée comme une trachée à l’extérieur du corps. Vécue comme une Gestalt participant du schéma corporel, la sarbacane, devient vecteur de compréhension, d’entraînement et de maîtrise des processus de conscience liés aux processus de la respiration.

Née des premières curiosités du souffle humain, la sarbacane renaît ici pour nous accompagner dans nos plus subtils souffles de conscience. M.L.D. a réactivé cet outil préhistorique pour le transmuer en un précieux instrument permettant d'explorer les états les plus affinés de l'attention, de l'intention,de l'intuition et de la prise de décision.

Les sarbacanes-Sarbacana sont totalement spécifiques dans tous les aspects de leur conception : de 17,2mm (de diamètre interne) pour permettre le libre jaillissement du "DEP-VEMS"... Longues de 1,8m à 2mles sarbacanes-Sarbacana sont si légères (200g) que la moindre émotion les fait vibrer. Ce détail est révélateur de la philosophie de ce tir.

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2007, Interview de Michel-Laurent Dioptaz : Naissance du SARBACANA.
Le principe

Le Sarbacana utilise un geste du souffle qui prend naissance au centre du corps, dans le ventre (le hara), en un même lieu que les chants et les rires, mettant en jeu le couple abdomino-diaphragmatique. (Avec les stimulations du parasympathique dont les effets bénéfiques sur le bien être sont, à présent, bien connus). Ce  puissant jet de souffle est comparable au "Kiaï !", ce cri-souffle-énergie utilisé dans les arts martiaux qui transforme l'expiration ventrale en une énergie jaillissante qui dynamise le mouvement dans une action décisive. Comme le « Raaan ! » qui accompagne la cognée du bûcheron, dans la pratique des arts martiaux le "kiaï" doit jaillir au même instant que la production de l’acte : frapper, trancher, lâcher la flèche, etc. Dans la pratique du Sarbacana il ne peut en être autrement car c’est ce "kiaï" qui propulse la très lourde flèche.
Le « "kiaï-de-silence" Sarbacana, fusionne : intention, objectif, intuition, décision, action, en un seul et même souffle. Et c’est cette synergie qui va être explorée durant la pratique.

Comme un tigre bondissant du cœur de sa passivité - jaillit le !kiaï! de silence. Un jet de silence pointu, dont le cri est la flèche. Aucune préparation, appréhension, avant ce jet de souffle, juste une inspiration comme les autres, qui - d'un coup - se transforme en un expir fulgurant ! Un éclair de souffle dans le ciel bleu de la respiration, puis la respiration reprend son rythme paisible, profond, régulier. Cette formidable percussion du souffle est induite sans la moindre parcelle d'agressivité. C'est une force semblable au coup de marteau du sculpteur, dont la puissance explosive jaillit d'un esprit qui caresse les formes du monde.

L’essence du protocole va consister à éclairer, de l’attention la plus fine, l’exact instant de la naissance du "kiaï" et la résonance de son feed-back dans la totale immobilité silencieuse de l’instant qui suit.

Phénoménologie du souffle Sarbacana

Toute personne ayant pris le temps d'observer les mécanismes de son souffle sait que: chaque sentiment, chaque émotion, chaque état d'être est accompagné d'une respiration spécifique. Mais ce qui est vraiment très intéressant, c’est que la réciproque est vraie ! Modifier son souffle permet de changer d'état d'être. Un processus psychomoteur naturel qui est, en quelque sorte, une technologie psycho--corporelle basique, une ergonomie de l’Humain étonnante et pourtant très souvent négligée comme laissée à l’abandon.
Dans une sarbacane-Sarbacana tous les types de souffles peuvent projeter les très lourdes flèches, et l'on peut souffler ces flèches dans toutes les dispositions d'esprit (anxiété, colère, compétitif, catharsis, sérénité, etc.). Mais on peut observer que chaque état d'esprit n'a pas la même attitude dans la relation au but qu'il se donne à atteindre ni le même épanouissement une fois le but atteint. Apprivoiser ces divers modes respiratoires et les qualités d’attentions qu’ils induisent et qui les induit est l'une des dimensions recherchée dans la pratique du Sarbacana.
Le Sarbacana mettant l’accent, tout particulièrement, sur cet état de conscience où lâcher-prise et prise de décision ne font plus qu'un.

La pratique d'un sport contribue à modeler et renforcer nos façons d'être et d'agir, et leurs conséquences dans la vie quotidienne. D'où l'intérêt d'ouvrir le champ des énergies qui dynamisent notre vigueur et de ne pas rester à seulement nous exalter et nous féliciter des résultats obtenus par nos énergies basiques de survie et de prédateur

VIDEO
2007, Interview de Michel-Laurent Dioptaz : Fondements et intelligence du souffle-SARBACANA.
 
Respiration ventrale et Conscience d'intériorité du schéma corporel
 

Habituellement les disciplines sportives  sollicitent essentiellement le schéma corporel "extérieur". Le Sarbacana invite à retourner l’attention du souffleur afin d'amener à la conscience "l'intériorité" de son schéma corporel et découvrir une autre énergie que celle de ses membres,  l’énergie produite "à la source" par les dynamiques des impulses du dedans du corps. (De plus, ce sport  "du-dedans-du-corps" facilite les rencontres sportives entre valides et handicapés.)

Ainsi la sarbacane-Sarbacana va permettre de retrouver et développer cette respiration ventrale, tellement importante et pourtant si souvent absente (cette zone diaphragmatique étant très souvent bloquée, pour nombre de raisons : culturelles, émotionnelles, psychologiques...). De ce fait, cette fonction endormie se trouve compensée, remplacée  par un autre mouvement, placé à l'opposé, dans les épaules. Epaules (ceinture scapulaire) qui sont alors utilisées comme une sorte de "diaphragme" à l'envers. Ainsi, pour remplir ses poumons d'air, au lieu de descendre le diaphragme, l'on remonte les épaules. Et, pour les vider, on descend les épaules, au lieu de remonter le diaphragme.
On pourrait se dire : « Après tout pourquoi pas ? Du moment que ça respire! » . Oui, l'on pourrait se dire cela, si ces deux dynamiques induisaient, seulement, des mouvements physiques contraires... Mais elles induisent aussi des états d'être diamétralement opposés.
En effet, on peut remarquer que la descente du souffle dans le ventre développe paix, calme, sérénité et équilibre... alors que sa remontée dans les épaules développe, elle, peurs, craintes, violences, agressivité et autres tensions de déséquilibre.
Alors que l'une de ces respirations installe la personne toujours plus profondément dans le confort de son centre, l'autre la fait basculer dans un mal-être existentiel.

De plus, détendant le diaphragme, stimulant le parasympathique et favorisant l'oxygénation, cette pratique est un excellent remède pour tous les troubles liés au stress.

 
L'expiration
L'expiration est d'autant plus intéressante à considérer qu'elle est le parent pauvre de la respiration. C'est comme si notre instinct de survie favorisait "l'inspiration" plutôt que "l'expiration". Peut-être la peur de manquer nous amène-t-elle à vouloir "nous remplir" toujours davantage ?
Toujours est-il que développer son expiration est la clef de la respiration, car elle vide les poumons et, sans ce vide, nul remplissage convenable n'est possible.
Ainsi, alors que l'inspiration se produit d'elle-même, l'expiration, elle, doit être cultivée. La pratique de Sarbacana se révèle  très efficace pour cela.
 
Utilisation du Feed back
Perception externe :
Pour un spectateur les types d’attentions et d’intentions utilisés sont clairement lisibles. En effet, l'énergie jaillissant, puissamment, du centre du visage, l'espace d'un instant, l’expression du Souffleur reflète le mode du souffle, le type de DEPcision utilisée ( "DEPcision", contraction de D.E.P. et de décision[1]. ). Chaque type de souffle va modeler son faciès. Le temps d'un flash, les yeux brillent de vérité, impossible de tricher, les muscles des paupières sont des muscles réflexes dont nous n’avons pas la maîtrise.

La forme primaire pour souffler-expulser une très lourde flèche étant un souffle comparable à de la violence, une parfaite relaxation étant  le mode recherché.

Perception interne :
Pour le Souffleur, tout se passe comme si chaque flèche traversait son attention exactement là où elle se trouve. Le souffleur se voyant tel qu'il est, l’écho du "Kiaï" qui résonne en lui, le lui montrant d'évidence. Les pratiquants disent observer que chaque mode d’attention est clairement différencié et qu’il n'est nul besoin d'explication ou de conceptualisation, l’expérience est auto-enseignante.

 
Bilatéralisation
Assouplissement et développement de la Bilatéralisation par la visée.

Le Sarbacana considère que, si la focalisation obtenue par alignement unilatéral de la visée permet d'obtenir plus rapidement de la précision dans la cible, viser en utilisant toujours le même côté du corps crée une centration asymétrique qui appauvrit l’équilibre bilatéral. Ainsi durant le processus (le kata-Sarbacana) le souffleur réalise une première volée de trois flèches (rouges), la sarbacane présentée comme un droitier ; puis une série de trois autres flèches (vertes), la sarbacane présentée comme un gaucher. Le cycle se boucle sur une septième flèche (blanche) soufflée parfaitement face à la cible. Les flèches visées sur la droite n'ayant pas la même couleur que celles visées par la gauche ou de face, on peut voir, sur la cible, un diagramme tricolore qui va permettre au souffleur de relire son positionnement dans l’espace, avec ses équilibres et déséquilibres. (Un deuxième protocole est utilisé où, seulement, 3 flèches sont soufflées : 1 rouge à droite, 1 verte à gauche, 1 blanche de face).

 

Le face-à-face avec la cible

Pour le Sarbacana, le face-à-face avec la cible recrée la quintessence des conditions de vie de chaque instant : "choisir", "décider", "agir", "atteindre un Objectif"… Mais tous ces paramètres résolus, cette fois, avec l'intelligence de la respiration, l'intelligence du ventre(hara). Cette approche va permettre d'explorer les différents types de respirations qui déterminent l’entrée dans l'action. Les modes respiratoires de représentation et d'assimilation de la "réussite" ou de "l'échec", ainsi que les souffles qui induisent les différentes formes "d'intention".
En effet, une fois l'arc tendu, le coup peut s'échapper à votre insu ; malencontreusement, le doigt peut appuyer sur la gâchette d'une arme à feu. Mais l'expiration qui projette un jet de sarbacane ne peut se produire sans une intention spécifique.
Etudier les mécanismes de "l’intention" est l’un des paramètres exploré dans la pratique du Sarbacana.

Le "jet de souffle" Sarbacana est précédé d'un "Kata", une série de gestes, très lents (proches en esprit de la chorégraphie du kyudô) Cette préparation apporte au souffleur le calme et la concentration nécessaires à la qualité de son tir. Tel un Taï-chi, cette extrême lenteur dans les gestes va, paradoxalement, préparer à percevoir les plus fines nuances d’un acte foudroyant de prise de décision d'1/10e de seconde, la "Depcision".

Ainsi, à chaque flèche, nous explorons cette subtile articulation de la conscience où se détermine le juste choix, la juste décision. Nous disposons d'un dixième de seconde pour qu'objectif-intuition-décision-action soient totalement synchronisés, liés en un seul souffle. Plus question de tergiverser avec soi-même, juste une fraction de seconde pour être pleinement présent, corps et esprit réunis en une même expiration.

 
Modes d’attention (s)

Le Sarbacana observe que viser en focalisant son attention est une attitude des plus efficaces pour atteindre un but. Mais, pour l’obtenir, cela induit une discrimination de l'attention qui efface tout ce qui n'est pas le but à atteindre. Le Sarbacana, à l’inverse, cherche à atteindre efficacement un but sans pour autant le couper du reste du monde mais, au contraire, en l’en faisant participer. Ainsi les "corrections de visée" ne sont  plus effectuées par une rectification de l'alignement : oeil-sarbacane-cible, mais par affinement de la qualité de présence. Le type d’attention recherchée étant que tous les aspects de la posture et de l’environnement soient simultanément présents à la conscience. Les parties immobiles du corps étant éclairées d'autant d'attention que les parties en mouvement.

A cette fin, placé à plat sur les sarbacanes-Sarbacana, à 10 cm de l’embouchure, se trouve positionné un anneau qui participe d’un procédé optique totalement nouveau ©® inventé par M.L. Dioptaz en tant que designer.  Ce procédé implique un tout autre protocole de perception et de lecture que les modes habituels de visée.
Le principe étant de mettre en synergie consciente et simultanée des stimulus captés par des systèmes sensoriels différents. Cela permet de placer les sensations kinesthésiques en résonances synesthésiques avec la perception visuelle.
Il s’agit d’un processus systémique induit par le maniement d’une forme appelée (de par son profilé) le phi  \phi\,\!.
L’usage de cette forme est conçu de manière à impliquer la vision périphérique  en même temps que la vision centrale. La "visée" ne s’effectue plus par l'habituel processus linéaire d’alignement par focalisation "oeil-sarbacane-cible", mais par "défocalisation" impliquant un processus non-linéaire de perception tout azimut. L’utilisation de ce "viseur" implique simultanément, tout autant, les assises des pieds sur le sol, l’assise du souffle dans le ventre, les dynamiques de la respiration que la perception visuelle et l’écoute. La mise en relation avec le centre de la cible étant le résultat d’une Gestalt avec le propre centrage du pratiquant.

Ainsi chaque flèche-de-souffle traverse et met en évidence notre exact qualité d'attention, jusqu'à ce que le souffleur, la sarbacane, la flèche, la cible et l'espace environnant ne fassent plus qu'un.

 
VIDEO
Interview de Michel-Laurent Dioptaz, sur l'usage du PHI-Sarbacana (mai 2007)
"Cela permet de placer les sensations kinesthésiques en résonances synesthésiques avec la perception visuelle."
 
Non-compétition comme fondement de la compétition

L’objectif premier de cette discipline étant de toucher-réaliser son propre "centre" et pas seulement celui de la cible, le Sarbacana situe l’instant signifiant de sa pratique au moment du "jet-de-souffle", et non pas lors de l'impact dans la cible, qui n’en est qu’une des résultantes. De ce fait, les progrès ne peuvent s’établir en comparant son habilité et ses performances avec celle de son voisin. Il n’est donc pas fait usage de la compétition lors de la pratique.
Cette approche favorise une exploration et un auto-enseignement, beaucoup plus fluide, des mécanismes du souffle et de la prise de décision.

Cependant, bien que le Sarbacana, dans son essence, ne fasse pas usage de la compétition, il n’en reste pas moins que cette puissante expiration de 1/10 de seconde, qu'il explore et éduque, est l'expression même du souffle qui dynamise les impulses dans l'accomplissement de tout sport. Ce "souffle-énergie-décision" est l’un des paramètres majeurs de la réussite de "l’acte-juste" dans nombre d'activités sportives tournées vers la compétition.
En proposant à la maîtrise cette essentielle dimension de la respiration, le Sarbacana permet l'entraînement de l'un des fondamentaux de la prise de décision dans les sports de compétition.
Dans cette approche le Sarbacana est une discipline, qui peut se révéler complémentaire pour l'entraînement de tous les autres sports.

Michel-Laurent Dioptaz

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1998, Pratique, au quotidien, de la Voie du Sarbacana par son créateur M.L. Dioptaz. (Extrait d'un film réalisé par Arno Deplagne, au Dojo Sarbacana (Paris) en 1998.)
 
 
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2004, démonstration de SARBACANA, (espace St Martin, Paris 75003), pour les 20 ans des Editions "Le SOUFFLE d'OR" ( Editeur du livre, de M.L. Dioptaz, consacré à la pratique du Sarbacana: "Sarbacana, le souffle du présent" 1998). Film réalisé par Jean Pierre Rimski-Korskov.

 

 


 
Méditation et Action sont étroitement liées dans la pratique de la Voie du Sarbacana.

Mouvement et immobilité sont inséparables. Lorsque nous sommes immobiles en Méditation, le souffle continue son Qi Gong au sein de cette immobilité. A l'inverse, lors du Qi Gong l'attention qui permet l'articulation des mouvements est, elle, parfaitement immobile, comme assise en Zazen au sein de cette mouvance. Immobilité et mouvement sont, en quelque sorte, des effets de surface car, à chaque instant et en toutes circonstances, ils sont toujours présents simultanément en un même lieu d'existence. Ce qui doit être amené à la conscience, c'est le mode de vigilance qui permet d'éclairer l'entièreté de ce phénomène, cette forme d'intelligence qui se révèle être totalement trans-paradoxale.
C'est sur cette qualité de présence que s'articule la pratique des jets-de-souffle Sarbacana.

 

Michel-Laurent Dioptaz
 
L'école du souffle "Le Sarbacana", ou Yoga de la prise de décision est parfois nommée: "Dioptaz'sarbacana", ou "Sarbacana-zen".

 

GALERIES PHOTOS

 
Makemono Zen-Dojo Sarbacana
 
le Zen dojo Sarbacana 2
 
Les Sarbacanakas 1996 -1998
 
Les Sarbacanakas
 
Nos Instruments 1 : Cibles-Flèches-Impermanence
 
Nos Instruments 2 : Cibles-Flèches-Impermanence
 
Nos Instruments 3: Phi -Sarbacanes
 
Le Sarbacana épreuve EPS baccalauréat
 
EPS bacccalauréatNos Instruments 3: Phi -Sarbacanes
 
 
 
 
Les VIDEOS SARBACANA

 

 

[1]

Notion de Spirométrie. Le D.E.P. : Débit Expiratoire de Pointe, (le débit maximum étant obtenu en     1/10èmede seconde).
Le V.E.M.S. : Volume Expiratoire Maximum par Seconde.


  

Le Dojo mère

            En 1991, il a été créé prés de Paris, dans le cadre de l'Atelier d'artiste de Michel-Laurent Dioptaz, un Dojo consacré à la Voie du Sarbacana comme art martial interne (et permettre, ainsi, la synergie de tous les Dôjôs Sarbacana).

 

(Nous sommes sur le web depuis 1999 et de ce fait encore référencé sur de vieilles adresses. Notre véritable adresse web est: www.sarbacana.com )


         Le sevrage tabagique est lui aussi à considérer, car nous pouvons constater, que "Sarbacane" et "cigarette" prennent naissance au même endroit : placées entre les lèvres et traversées de souffle, mais là où le fumeur inspire des scories, le Sarbacanaka, lui, expire les siennes et dans les deux cas l'on visualise son souffle. Du fait de cette promiscuité orale, le passage de la cigarette à la sarbacane peut-être une sublimation  facilement réalisable. (Cependant, le désir d'arrêter de fumer ne peut-être, bien évidement, une motivation suffisante pour participer de cette école.)

Rappelons que la sarbacane est une arme. En fait, elle a la dangerosité de ce qu'elle projette, et si les boulettes de papier mâchés, font d'elle un jouet, ses flèches peuvent devenir aussi dangereuses que celles d'un arc. De ce fait, il est préférable, et cela quels que soient les projectiles  utilisés, que son maniement  se fasse en pleine  responsabilité.  

 

 

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